La sœur de mon frère
Catherine Weinzaepflen

Romancière et poétesse, Catherine Weinzaepflen est née à Strasbourg où elle a passé son enfance et sa jeunesse, tout en séjournant régulièrement en Afrique équatoriale. Son œuvre rassemble une vingtaine de titres, dont les premiers comme les plus récents ont été publiés aux éditions des femmes-Antoinette Fouque, parmi lesquels Isocelles (1977), Orpiment (2006, prix Brantôme), ou encore avec Ingeborg (2016).

Catherine Weinzaepflen

Catherine Weinzaepflen

La sœur de mon frère

Prix : 16 €

«Il y avait ce jour-là un petit air de fête autour de la table. Fred avait été le centre de toutes les attentions jusqu’à ce que, le vin aidant, débute une discussion politique. Théo silencieux se demandait comment aborder Pascaline assise de l’autre côté de la table à une distance qui rendait tout échange entre eux impossible. Dès qu’elle parlait il tendait l’oreille pour écouter ce qu’elle disait mais il ne percevait que les intonations d’une voix rauque aussi étrange que son visage asymétrique. Il avait rarement l’occasion de voir ce visage de face et avait cependant noté que ses yeux n’étaient pas exactement à la même hauteur. Pascaline avait de très grands yeux verts et une tignasse qu’elle attachait de manière désordonnée. Elle avait d’ailleurs de façon générale une allure désordonnée. Vers minuit et demie Théo s’était levé, s’était arrêté derrière elle, et avait dit à son dos: moi c’est Théo, Pascaline.» Catherine Weinzaepflen

  • Mars 2017
  • 412 p.
  • 16 €
  • EAN 9782721006714

La Presse en parle

La sœur de mon frère
On espère vivement que les prochains romans de Catherine Weinzaepflen donneront la parole à tous ceux qui se hasardent à poursuivre et excentrer la famille jusque dans ses fantômes et ses masques, ses détournements et ses métamorphoses. Au cœur des ténèbres, au cœur de la lumière.

Anne Malaprade, Sitaudis, 19 avril 2017, lire l’article

Il faut que ces quatre cents pages circulent comme circule la vie des personnages de ce roman. Catherine Weinzaepflen semble avoir épuré son style pour que la phrase ne fasse pas écran, comme s’il fallait que l’on plonge sans retenue dans le parcours de ces hommes et ces femmes, nos contemporains.

Marcelline Roux, Atelier du Passage, 19 avril 2017, lire l’article

Catherine Weinzaepflen brouille ainsi bien des cartes du Tendre. Y vaquent des incarnations et autant de fantômes. S’y trame une apologie d’un gai savoir.

Jean-Paul Gavard-Perret, Le littéraire, 20 avril 2017, lire l’article

Catherine Weinzaepflen entrelace subtilement deux écheveaux, le public et le privé, et si parfaitement qu’il est impossible d’isoler l’un de l’autre. C’est au reste ce qui donne sa force à une narration tout à la fois circulaire et linéaire, « court-circuit entre le deuil et la rencontre » dans les termes de l’auteur.

Philippe Di Meo, Cahier critique de poésie, 16 novembre 2017, lire l’article

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque

Autres éditeurs (bibliographie sélective)

  • L’Eau jaune, poésie, éditions Traboule, 1976
  • Dans le texte, poésie, La Main Bleue, 1977
  • Portrait et un rêve, Flammarion, 1983 (Prix France Culture)
  • L’Ampleur du monde, Flammarion, 1989
  • D’où êtes-vous ?, Flammarion, 1992
  • Ismaëla, L’Atelier des Brisants, 2002
  • Ode à un kangourou, poésie, éditions de l’Attente, 2012
  • Le rrawrr des corbeaux, poésie, Flammarion, 2018