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Ferdaous, une voix en enfer, au théâtre

Mardi 23, mercredi 24, vendredi 26 avril 2024 à 19h30
Théâtre Montmartre Galabru 4 Rue de l'Armée d'Orient, 75018 Paris

Adaptation théâtrale du roman Ferdaous, une voix en enfer de Nawal El Saadawi, psychiatre et écrivaine, figure égyptienne de l’émancipation des femmes dans le monde arabe.

Mise en scène de Leïla et Samya Oubrahim. Collaboration artistique : Nassim Haddouche et Marilyne Fontaine

Dans une prison du Caire, une femme finit par accepter dans sa cellule la psychiatre désireuse de recueillir sa parole, et comprendre son crime. La détenue parle vite : elle sait son heure venue et n’a plus rien à perdre. Elle s’appelle Ferdaous, Paradis en arabe, et sa vie n’a été qu’un enfer.
D’inceste en violences conjugales, programmée pour devenir prostituée, elle fait payer les hommes pour le mal qu’ils lui infligent. Jusqu’au jour où l’un d’eux le payera de sa vie.
Traduit de l’arabe par Assia Djebar et Essia Trabelsi, éditions des femmes-Antoinette Fouque, 1981 et 2022

« […] J’ai entendu et j’entends encore aujourd’hui ma mère me transmettre la voix de Nawal El Saadawi, sa lutte pour les droits des femmes et contre l’oppression, les restrictions, politiques, religieuses, patriarcales. Particulièrement, sa façon de s’engager : son audace, son honnêteté, sa capacité à réfléchir et à s’exprimer avec véracité, objectivité et même avec humour parfois.
Le récit de Ferdaous m’a fait éprouver comme la concrétisation de cette transmission. La parole de Ferdaous sur sa propre condition féminine a résonné en moi. En fond, et sous sa plume, Nawal El Saadawi est présente au cours de ce récit. Concernant le personnage, Ferdaous, ce qui m’a particulièrement interpellée, c’est son niveau de conscience, et très tôt dans sa vie. Elle porte un recul étonnant sur sa condition féminine. Le désir de transmettre sa parole se manifeste très rapidement.
Par ailleurs, la théâtralité du récit nourrit mon imaginaire, je me projette : un plateau sobre qui deviendrait l’espace de sa voix intérieure, un théâtre qui accueillerait ses songes, ses souvenirs et ses désirs. Au cours de ma lecture, je réalisais que Nawal El Saadawi nous offrait une histoire transcendante, universelle, décloisonnée, au-delà des clivages Orient – Occident. […] » Samya Oubrahim

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