Actualités

Palabres centre-européennes

Mardi 12 décembre 2023 de 19h30 à 21h
Maison de la culture Yiddish 29, rue du Château d’eau 75010 Paris

Rencontre avec Florica Courriol, traductrice de Complaisance de Simona Sora dans le cadre des Palabres centre-européennes.

Soirée animée par Jean-Yves Potel, essayiste, spécialiste d’Europe centrale et membre de la rédaction d’En attendant Nadeau.

Tous les deux mois, auteurs, traducteurs et éditeurs présentent des ouvrages ayant trait à l’Europe centrale récemment parus en français. Ces rencontres ont lieu sur l’initiative du CIRCE (Centre interdisciplinaire de recherches centre-européennes) de l’université Paris-Sorbonne.
Programme
Domaine centre européen
Richard GlazarDerrière la clôture verte : survivre à Treblinka, texte traduit de l’allemand par Olivier Mannoni et Valéry Pratt, préface de Michal Hausser-Ganz, Arles, Actes Sud, 2023. Présenté par Valery Pratt, l’un des traducteurs.
Domaine tchèque
Petr HruškaJe cherche le peintre aux doigts blancs. Regard sur la poésie tchèque contemporaine, traduit du tchèque par Petra James, Petr Král, Jean-Gaspard Páleniček. Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2022. Présenté par Xavier Galmiche, spécialiste de littérature tchèque et centre-européenne.
Domaine hongrois
Imre KertészLe spectateur : notes 1991-2001, traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, préface et notes de Clara Royer, Arles, Actes Sud, 2023. Présenté par Clara Royer, auteure de la préface et des notes.
Yudit Kiss, L’été où mon père est mort, traduit du hongrois par Clara Royer, Paris, L’Antilope, 2023. Présenté par la traductrice.
Domaine roumain
Simona Sora, Complaisance, traduit du roumain par Florica Courriol, Paris, Éditions des femmes-Antoinette Fouque, 2023. Présenté par la traductrice.
Sur le mode du miroir, Complaisance reflète deux pans de la vie du même personnage, et met face à face deux mondes différents, celui de l’Est et celui de l’Ouest, chacun exigeant, à sa manière, conformité, concession… En un mot : complaisance.
C’est avec un réalisme cru, mais aussi beaucoup d’humour et d’acuité intellectuelle, que Simona Sora signe ce portrait désillusionné de deux sociétés que tout semble opposer mais qui sont finalement assez semblables où l’hypocrisie ne laisse que peu de place à la vérité.