Brésil, l’écriture au féminin

Rencontre avec des écrivaines brésiliennes Ana Maria Machado, Conceição Evaristo et Guiomar de Grammont Médiation : Christine Villeneuve des Édition des femmes – Antoinette Fouque.
Sur réservation

Ana Maria Machado, née en 1941, est une des grandes figures des lettres brésiliennes. Militante pour la paix et la démocratie, elle choisit l’exil dans les années soixante avant de revenir au Brésil en 1972 où elle connaît un grand succès avec des livres traduits en 17 langues.
Elle a été élue en 2003 à l’Académie brésilienne des lettres, qu’elle a présidée de 2011 à 2013. Cap vers la liberté (mars 2018) est le troisième roman de l’auteure publié par les éditions des femmes-Antoinette Fouque après Aux quatre vents (2013) et La mer ne déborde jamais (2015).

Conceição Evaristo est l’une des plus importantes voix de la littérature afro-brésilienne. Née en 1946, elle passe les premières années de sa vie dans une favela et passe le concours d’institutrice. Elle reprend ses études à 40 ans passés et obtient un Doctorat en littérature comparée. Très engagée politiquement et socialement, Conceição Evaristo lutte pour la défense des femmes et de la culture afro-brésilienne.
Ses publications en français aux éditions Anacaona : Banzo, mémoires de la favela (2016) et L’histoire de Poncia (2015) Conceição Evaristo a aussi publié des nouvelles dans l’anthologie Je suis Rio (2016).

Guiomar de Grammont, née en 1963, est écrivain, philosophe, commissaire d’exposition, éditrice, professeur et directrice de l’Institut de philosophie des arts et de la culture de l’Université fédérale de Ouro Preto au Brésil. Auteure de six pièces de théâtre, elle a publié une dizaine d’ouvrages (nouvelles, romans, essais). Un de ses romans est traduit en français, Les ombres de l’Araguaia (éditions Métailie, 2017), il a reçu le Prix National Pen Club du Brésil 2017.