L’Iliade des femmes

Coup de cœur 2017 de l’Académie Charles Cros

Daniel Mesguich et Emmanuel Lascoux interprètent

L’Iliade des femmes

Récit homérique à deux voix

par Daniel Mesguich (langue française)
et Emmanuel Lascoux (grec ancien)

2 CD
24 €

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18,99 €

« Qu’est-ce qu’une femme ? Une déesse mortelle. Une déesse ? Une femme immortelle. Qui parle ? Le Poète (inutile, autrefois, de préciser “Homère”), dans l’Iliade, notre naissance en littérature.
Loin d’être la faiblesse des hommes et des dieux, la femme et la déesse sont la force du chant : tout part de la déesse invoquée ; tout remonte à Hélène, la femme désirée, selon le vouloir d’Aphrodite. Elles sont là, reines, mères et filles, sœurs et épouses, amantes ou solitaires. Inséparables des hommes et des dieux. Bien avant que Flaubert soit Emma Bovary, Homère est Andromaque, Hécube, Athéna, Chryséis, toutes ! La guerre de Troie, il fallait, mieux que de la lire, qu’on l’entende d’elles.
Car l’Iliade n’est pas un livre : elle est femme, donc chant. Doublement. Daniel Mesguich, fils aimé de la Muse française, déploie l’étoffe de notre langue tissée ici pour lui par Emmanuel Lascoux, helléniste rêveur à haute voix de grec ancien, et l’invite à y broder le fil antique. »   E.L.

Écoutez un extrait

  • Novembre 2016
  • 2 CD
  • 2h37
  • 24 €
  • EAN 3328140021653
  • Téléchargement
  • 18,99 €
  • EAN 3328140021981

La Presse en parle

Emmanuel Lascoux, helléniste, docteur en grec ancien, spécialiste de Homère est également récitant et pianiste. C’est lui qui a imaginé ce récit homérique à deux voix.
L’effet est surprenant. La traduction française, revue et adaptée par notre spécialiste du grec ancien, est lue par un Daniel Mesguich fabuleux qui, en nous emportant, emporte notre conviction.

J.S., Lire, Février 2017

Homère : La guerre des voix n’aura pas lieu
Frédéric Worms reçoit Emmanuel Lascoux et Daniel Mesguich pour ce qui n’est pas vraiment un livre : « L’Iliade des femmes ».
C’est comme un ajustement qui est proposé. Les deux voix permettent qu’il y en ait une troisième : celle qui est en creux, qui est entre nous deux. Elle est à la fois inaudible – et la plus importante – et celle qui permet de suivre, et d’entendre ce que Homère avait chanté.

Frédéric Worms, France Culture, 30 janvier 2017
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