Souvenirs
Élisabeth Vigée Le Brun

Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) commença sa carrière à quinze ans, vers 1770. Portraitiste magnifiquement douée, elle fut contrainte à l’exil pendant la Révolution française. Elle voyagea alors dans tous les pays d’Europe et peignit, comme elle en eut toujours le goût, des femmes dont elle sut chaque fois percevoir la beauté.

Élisabeth Vigée Le Brun

Élisabeth Vigée Le Brun

Souvenirs

Présentation de Claudine Herrmann

Coffret 2 tomes
Prix : 25,50 €
Ebook : 18,99 €

Pour accomplir une destinée aussi extraordinaire que celle d’Élisabeth Vigée Le Brun, il ne suffit pas d’avoir du génie, il faut encore que ce génie coïncide avec celui d’une époque. Magnifiquement douée pour saisir la ressemblance dans un temps où le portrait est le seul moyen de représenter le visage humain, Élisabeth Vigée Le Brun était, à quinze ans, déjà connue, à dix-sept elle peignait les portraits de l’aristocratie, peu après vingt ans elle était à la cour et bientôt le peintre attitré de la reine Marie-Antoinette… c’est dire que sa réputation était établie dans l’Europe entière. Élisabeth Vigée Le Brun est à la mode, reçue partout, nommée à l’Académie de peinture et elle jouit certes de ses succès qu’elle nous rapporte en détail dans ses Souvenirs, mais jamais elle ne se prend au sérieux, jamais on ne sent chez elle la moindre pompe. S’amuser reste pour elle la grande affaire… et en faire un récit empreint d’une légèreté dont nous avons hélas perdu l’habitude.

  • 1984 (Réédition 2005)
  • 532 p.
  • En coffret, 2 tomes
  • 25,50 €
  • EAN 9782721002556
  • Ebook 18,99 €
  • EAN 9782721011145

La Presse en parle

L’incroyable est que personne, avant le MLF, n’ait pris l’initiative d’exhumer ce texte délicieux et terrible. Délicieux, parce qu’une femme du XVIIIe siècle l’a nourri de sa grâce. Élisabeth Vigée Le Brun écrit comme elle peint, comme elle chante, comme elle joue la comédie : délicatement, sûrement, économe de ses moyens, maîtresse de leur emploi. Telle qu’on la voit dans les musées, telle qu’on l’imagine en ses soupers, on la retrouve dans sa langue…

Jean Ferre, Le Point, 8 octobre 1984