Patrizia Cavalli
Patrizia Cavalli, (1947-2022) née en Ombrie, elle a vécu à Rome à partir de 1968. Traductrice de théâtre (Shakespeare et Molière, notamment), elle a une œuvre poétique importante, qui éveille en Italie un intérêt grandissant. Sempre aperto teatro (1999, Prix Viareggio), Toujours ouvert Théâtre, a été traduit en français par René de Cecatty et publié aux éditions Rivages en 2002. Elle a reçu en 2006 le prix international de poésie Pier Paolo Pasolini.
Patrizia Cavalli
Mes poèmes
ne changeront pas le monde
Traduit de l’italien par Danièle Faugeras et Pascale Janot
Préface de Giorgio Agamben
Prix : 23,50 €
Cette édition rassemble trois recueils, Mes poèmes ne changeront pas le monde (Le mie posie non cambrieranno il mondo, 1974, dédié à Elsa Morante), Le Ciel (Il Cielo, 1981) et Le moi singulier qui n’est qu’à moi (L’io singolare proprio mio, 2006). Des recueils composés de très courts poèmes : des saynètes où la simplicité de l’écriture, où la futilité des thèmes ne sont qu’apparentes. Où l’expression subtile de sentiments, de sensations opposent une réalité toujours trop étroite à l’aspiration au grandiose. Dans cette écriture intime, autobiographique, le lyrisme côtoie l’humour et la dérision. Dans une condensation qui rappelle l’art de l’aphorisme, les poèmes de Patrizia Cavalli « font mouche » : quelques mots, quelques lignes suffisent à faire surgir une vision du monde très singulière.
- 2007 (Édition bilingue)
- 490 p.
- 23,50 €
- EAN 9782721005540
La Presse en parle
La contemplation, l’observation des choses du monde, et de soi, caractérisent ce parti pris, comment dire ? Essentialiste ? Tout à la fois inextricablement introspectif, mais refusant l’anamnèse, et néanmoins radicalement descriptif. L’omniprésence d’une instance analytique raisonnante, renvoie bien, sans vouloir résonner, à une forme inédite d’« hallucination » (Agambem) où l’œuvre de Nathalie Sarraute transparaît souvent en filigrane.
Philippe Di Meo, La Quinzaine littéraire, 16/31 juillet 2007
Bibliographie
Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque