L’Amour inquiet
Friderike et Stefan Zweig

Friderike Maria Burger et Stefan Zweig se sont connus en 1912, et mariés en 1920. Ils vivront à Salzbourg jusqu’en 1935, date à laquelle Stefan Zweig émigrera à Londres. Ils divorceront en 1938. Friderike émigrera à son tour en France puis aux États-Unis où elle mourra en 1971.

Friderike et Stefan Zweig

L’Amour inquiet

Traduit de l’allemand par Jacques Legrand

Le 25 juillet 1912, une jeune femme mariée, Friderike von Winternitz, commet ce qu’elle nomme elle-même une inconvenance : elle envoie à Stefan Zweig une lettre d’admiration pour ses derniers poèmes. Il a trente ans, a déjà publié des poésies, des biographies, des essais… Elle fait ses premiers pas en littérature. C’est le commencement d’une passion et d’une riche correspondance. Elle divorce, ils se marient. Peu à peu, leur couple se défait, mais jamais la correspondance ne sera interrompue, jamais ne disparaîtra ce mélange d’estime et d’affectueuse admiration qui les unissait. En 1939, Stefan Zweig épouse sa secrétaire, Lotte Altmann. C’est avec elle qu’il décide, le 22 février 1942, d’en finir avec la vie. Cette correspondance fait également connaître d’autres confrontations, des échanges entre des hommes tels que Freud, Thomas Mann, Romain Rolland, Joseph Roth, d’autres encore dont les ombres, au fil des pages, nous deviennent très proches.

  • 1987 (Réédition 10/18, 2001)
  • 500 p.