La petite fille aux mains coupées
Marie Vaubourg

Marie Vaubourg est l’auteure d’une trilogie dans laquelle les chemins de l’analyse croisent ceux de l’écriture.

Marie Vaubourg

La petite fille aux mains coupées

Prix : 7,75 €

Voici le troisième volet de la trilogie de Marie Vaubourg qui poursuit dans ce livre sa descente au plus profond d’elle-même, chemins de l’analyse, de l’écriture…
À rebours d’une histoire ancienne, elle retrouve, dans la procession des épouses, femmes interdites de corps, « la petite fille aux mains coupées ».

« Voilà comment je suis devenue une sorte de petite fille clown entraînée à faire exactement le geste qu’il fallait pour masquer l’autre petite fille, la vraie, la violeuse de sexe et de mystère, l’incestueuse et sacrilège […] Dis-moi donc ma libellule, ma mère, de quel amour désincarné nous nous sommes aimées ? Dis-moi, l’union mystique, au prix de quelle transcendance ? Car si l’homme dans le jardin qui fut le paradis, c’est mon père et ton père ou Dieu fait homme dans ce monde et le sexe mâle dressé, le paradigme de nos désirs, de quelle castration, ma libellule, ma mère, nous avons payé notre envol ! » M.V.

  • 1980
  • 116 p.
  • 7,75 €
  • EAN 9782721001849

La Presse en parle

Une quinzaine de poèmes, alternant avec autant de commentaires, eux-mêmes issus d’une méthodique psychanalyse… C’est du fond d’elle-même, des insondables confins de son être que Marie Vaubourg a ramené La Petite Fille aux mains coupées, troisième volet d’une trilogie qui a commencé en 1976 avec Silence, on crie et qui, deux ans après, était déjà suivie de Échec et mat, ou un an de psychanalyse. Le parcours est subtil. Érotico-mystique, jalonné de souvenirs et de fantasmes masqués, l’ensemble constitue en définitive, prose et vers confondus, un long poème tiré de l’inconscient comme un seau d’eau plus ou moins limpide du fond d’un puits…

Jean Christian, Dernières Nouvelles d’Alsace, 9 novembre 1980

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque