Madame de La Fayette
Madame de La Fayette, née en 1634 à Paris est issue d’un milieu de petite noblesse. En 1655, un mariage de raison la lia à un homme beaucoup plus âgé qu’elle, le comte François de La Fayette. Son salon rue de Vaugirard était un lieu de rencontres des lettrés et elle devint l’amie d’Henriette d’Angleterre, dont elle écrivit l’histoire, publiée après sa mort. La Princesse de Clèves parut, sans nom d’auteur, en 1678. Peu avant sa mort en 1693, Madame de La Fayette joua un rôle diplomatique important entre la Savoie et la France.
Madame de La Fayette
histoire de madame
Henriette d'Angleterre
la comtesse de Tende
Présentation de Claudine Herrmann
Prix : 9,75 €
Ce qu’on appelle « nouvelle » au XVIIe siècle est un récit beaucoup plus réaliste que le roman. Ici apparaît de façon beaucoup plus cruelle et pessimiste que dans La Princesse de Clèves, dans lequel se joue le même conflit entre l’amour et le mariage, le sort fait aux femmes dans la société aristocratique du XVIIe siècle. Dans l’un des trois textes, l’adultère a lieu, l’héroïne en meurt. Dans un autre se dessine l’amitié entre deux femmes, supposées être rivales (l’épouse et la maîtresse du même homme), et qui se révèlent solidaires face à l’univers pédérastique qui fait d’elles des « gibiers », des enjeux de l’honneur masculin.
Claudine Herrmann, née en 1926, avocate à la cour de Paris, a consacré sa thèse de doctorat au rôle judiciaire et politique des femmes sous la République romaine. Les Voleuses de langue est le premier ouvrage de critique féministe paru en France et devenu depuis une référence. Il a été traduit en anglais et en allemand. Claudine Herrmann a, par ailleurs, dirigé, dans la collection « Écrits d’hier » des éditions des femmes, de nouvelles éditions de livres de Madame de La Fayette, Madame de Duras, Madame de Staël, Madame Vigée-Lebrun ainsi que l’autobiographie de Sarah Bernhardt, Ma double vie.
Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter
- 1980
- 187 p.
- 9,75 €
- EAN 9782721001672