Emportée
Paule du Bouchet

Après avoir enseigné la philosophie, Paule du Bouchet s’oriente vers l’édition et la littérature de jeunesse. Musicienne, elle crée le département Musique de Gallimard et dirige la collection de livres lus «Écoutez lire». Elle a écrit de nombreux romans et albums pour la jeunesse dont, entre autres, Chante, Luna (2004), Le Journal d’Adèle (2007) ainsi que Debout sur le ciel (2018) un récit dédié à son père André du Bouchet.

Paule du Bouchet

Paule du Bouchet

Emportée

suivi d’une correspondance de Tina Jolas et Carmen Meyer

(1956-1994)

Nouvelle édition augmentée

Prix : 14 €

Longtemps restée dans l’ombre de l’Histoire intellectuelle et littéraire du XXe siècle, Tina Jolas y a pourtant joué un rôle important, notamment auprès de René Char dont elle a été la compagne pendant trente ans. Elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur et une délicatesse infinies, Paule du Bouchet retrace un parcours de vie : des lieux, des moments, formant cartographie de cette haute figure. Ce récit, paru initialement chez Actes Sud en 2011, est suivi d’une correspondance inédite et passionnante entre Tina Jolas et une de ses plus proches amies, Carmen Meyer. Une correspondance qui se détache des contingences et des vies particulières pour accéder à l’universalité, qui est l’essence même de la littérature.

« Ma mère possédait en propre une aptitude au secret, singulièrement raffinée, laquelle se rapprochait chez elle de l’acception la plus accomplie du mot, le sens du mystère. Dans le même temps, elle restait une grande et droite nature. Alchimie rare entre toutes, haut lieu de son intimité, c’était là sa part infiniment poétique. Celle qui l’a fait aimer des poètes. »

  • Mars 2020 (1ère édition Actes Sud 2011)
  • 128 p.
  • 14 €
  • EAN 9782721007193

La Presse en parle

Paule du Bouchet fait un portrait bouleversant de cette mère obscure et incandescente, qui partagea pendant trente ans la vie de René Char, lui sacrifia ce qu’elle avait de plus cher et n’en fut pas remerciée. Jérôme Garcin, L’Obs, 15 mai 2020

Un récit non larmoyant, authentique, d’une écriture sensible. Courrier picard, 2 novembre 2020

Une prose poétique de mémoire, une histoire d’amour ineffable et méconnue, une tragédie (…) Emportée, une œuvre originale et multiple, un jeu de miroir. Annie Forrest-Mansour, L’Écritoire des Muses, 22 juin 2020

Une écriture dont la virtuosité donne le vertige. La cause littéraire, mars 2020

C’est un hommage en forme de retrouvailles que nous donne à lire sa fille qui, manifestement, a hérité du talent littéraire de sa mère. Anaïs Lefaucheux, Sens critique, 15 août 2020

C’est à partir de ces lettres d’amitié féminine profonde et sans pudeur, de ses souvenirs et de ses réflexions que l’autrice compose ce texte sensible. Zoé David Rigot, Toute la culture, 11 mars 2020

Paule du Bouchet sait s’appliquer à regarder droit devant sans tomber. Le Salon Littéraire, 09 mars 2020

Il ne resta à Paule du Bou­cher sou­vent que le silence face à celle qui, comme Piaf, fut empor­tée par sa propre “foule”. Mais ce livre est un moyen de le com­bler. Avec grâce et intelligence. JP Gavard-Perret, Le Littéraire.com, 29 février 2020