Mémoires d’une saint-simonienne en Russie
Suzanne Voilquin

Suzanne Voilquin (1801-1877) s’engage, avec son mari Eugène dans le mouvement saint-simonien en 1830. Elle deviendra ensuite directrice d’un journal, féministe, qu’elle va rebaptiser La Tribune des femmes.

Suzanne Voilquin

Suzanne Voilquin

Mémoires d'une saint-simonienne
en Russie

1839-1846

Texte établi par Maïté Albistur et Daniel Armogathe d’après le manuscrit autographe déposé à la bibliothèque Marguerite Durand

Prix : 7,50 €

« Fille du peuple, brodeuse et chômeuse, mariée librement mais sans amour avec le dénommé Voilquin, bientôt séparée de lui, et non sans éclat, mère clandestine, saint-simonienne critique, journaliste virulente de La Tribune des femmes, sage-femme dévouée à l’homéopathie, qui suit des cours en habit d’homme dans un hôpital militaire du Caire, « Sultane » d’occasion dans un harem pour approcher la condition des femmes musulmanes, rescapée de la peste d’Égypte, voyageuse du Nouveau Monde par piété sororiste, elle fut trop en avance pour ne pas être une « bergère de l’apocalypse » mythifiée et mystifiée. Le sujet des présents mémoires – jusqu’ici inédits – sont les sept années passées par Suzanne dans la Russie de Nicolas 1er (1839-1846). Sur le ton de la confidence – ce sont des lettres adressées à sa sœur en Louisiane, non destinées à l’origine à la publication -, elle dit ses tourments d’exilée, ses appréhensions de femme, les difficultés d’exercer sa profession… » M.A. et D.A.

  • 1979
  • 320 p.
  • 7,50 €
  • EAN 9782721001528