Prix : 8,25 €

Entre 1974 et 1976, un groupe de niçoises décident de se voir régulièrement pour se connaître mieux, écrire, sur elles, leur vie, leur quotidien. Elles lisent ensemble leurs textes. Et comme elles tiennent à leurs origines, elles conviennent de se désigner sous ce nom de dialecte niçois « les babarotes », car, dans le Midi, avoir la babarote signifie avoir le cafard, avoir des idées bizarres, être un peu fou ; mais le terme désigne surtout ces insectes noirs et véloces qui hantent les cuisines et sortent la nuit.

  • 1978
  • 130 p.
  • 8,25 €
  • EAN 9782721001443

La Presse en parle

Autre intérêt de l’ouvrage, outre son élaboration collective, son ancrage régional. Nice est présent non seulement dans le titre, mais à travers les textes : couleurs, gestes, transparence du paysage, lumière et aussi mélancolie, tristesse, nostalgie de la Provence qui s’étiole dans la condescendance où l’étreint la capitale. Bref, un livre qui tâtonne avec tendresse, pudeur, colère parfois. Et la liberté, une liberté qui n’est pas au bout d’une idéologie, d’un programme politique, mais qui commence par « la communication et le respect de l’autre ».

Michel Franca, Le Matin de Paris, 16 janvier 1979