Collectif de journalistes italiennes

Écrire contre

Traduit de l’italien par Marie Pavan

Prix : 9,25 €

Expériences, réflexions et analyses de femmes journalistes, présentées au premier congrès « Femmes et information » de 1977 à Milan.

« Quand les femmes journalistes commencent une investigation systématique de leur condition avec toutes ses contradictions, autre chose surgit : l’exploitation des femmes n’a pas sa seule fin dans le profit du patron, elle sert aussi au contrôle idéologique […]. Une volonté « d’écrire contre » ce pouvoir politique et idéologique dont les journaux sont les plus puissants porte-voix, est apparue […]. Dans les documents recueillis dans ce livre, ce ne sont pas seulement les étapes de la carrière qui sont remises en question, mais aussi le langage, les rôles, les rapports au pouvoir… »

  • 1979
  • 136 p.
  • 9,25 €
  • EAN 9782721001498

La Presse en parle

À la fin du mois d’avril 1977, au musée de la science à Milan, des femmes journalistes vinrent de toute l’Italie pour tenir un congrès sur le thème « Femmes et information ». Les éditions des femmes, sous le titre Écrire contre, publient aujourd’hui dans une traduction de Maria Pavan, une partie des réflexions et analyses présentées par les congressistes, qui ne manquent pas non plus d’intérêt de ce côté-ci des Alpes. Si être journaliste constitue une « situation privilégiée » par rapport aux autres femmes, nos consœurs font toutefois remarquer qu’elles ne sont qu’un petit nombre, que leur « ascension » professionnelle s’est faite, dans la plupart des cas, aux dépens de leur vie personnelle. Au fil des textes, on constate aussi que les femmes journalistes connaissent une exploitation plus intense que les hommes, exploitation qui « sert aussi au contrôle idéologique »…

B. A., Le Monde, 22 juin 1979