Taslima Nasreen
Les premières condamnations à mort lancées par les intégristes musulmans du Bangladesh contre Taslima Nasreen alors âgée de 32 ans, médecin, journaliste et écrivaine, datent de la publication de chroniques dans la presse, puis dans un recueil édité en 1991, qui a connu un immense succès. Celles-ci dénoncent l’oppression des femmes dans un pays où l’islam est religion d’État.
Le 2 juillet 1993, sous le coup d’une nouvelle condamnation des intégristes et d’un mandat d’arrêt du gouvernement de son pays, Taslima Nasreen envoyait un appel au secours – « Je suis en grave danger. Les intégristes peuvent me tuer à tout moment. Je vous en prie, sauvez-moi » – à Antoinette Fouque qui a aussitôt engagé une action militante, médiatique et diplomatique pour sa libération. Le 4 août, Taslima Nasreen pouvait sortir de la clandestinité et se présenter devant la justice. Le 10 août 1994, elle est arrivée libre en Suède. Depuis, elle vit en exil.
Bibliographie
Aux éditions des femmes - Antoinette Fouque
- Femmes, manifestez-vous !, 1994 (Prix Sakharov 1994)
Collections
- La Bibliothèque des voix
- La psychanalyste
- La philosophe
- Féminologie
- Luttes, solidarité, vie
- Luttes contre les violences
- Femmes de tous les pays
- Des femmes aiment des femmes
- Des femmes artistes
- Écrits d’hier
- Les femmes ont leurs raisons
- Du côté des petites filles
- La Bibliothèque des regards
- Penser avec Antoinette Fouque
- Des femmes aux programmes scolaires
- Des femmes en poche
- Jeunes adultes