Ana Guadalupe Martínez
En 1972, lorsque le gouvernement libéral élu est renversé par une junte militaire, Ana Guadalupe Martínez rejoint l’Armée révolutionnaire du peuple (ERP) au sein de laquelle elle prendra des responsabilités importantes sous le nom de « Commandante Marie ». Elle est arrêtée en 1976 et emprisonnée pendant neuf mois par la Garde nationale salvadorienne.
A sa libération, elle s’exile en Algérie puis en France avant de retourner au Salvador en 1978 pour rejoindre les forces de la guérilla. En 1992, avec quatre hauts commandants du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), Ana Guadalupe Martínez négocie, sous l’égide de l’ONU, un accord de paix avec le gouvernement salvadorien pour mettre fin à la longue guerre civile qui a ravagé le pays. Elle a rompu avec le FMLN pour créer, avec d’anciens camarades de l’ERP, le parti démocrate. Elle a 3 enfants.
Bibliographie
Aux éditions des femmes - Antoinette Fouque
- El Salvador, 1981
Collections
- La Bibliothèque des voix
- La psychanalyste
- La philosophe
- Féminologie
- Luttes, solidarité, vie
- Luttes contre les violences
- Femmes de tous les pays
- Des femmes aiment des femmes
- Des femmes artistes
- Écrits d’hier
- Les femmes ont leurs raisons
- Du côté des petites filles
- La Bibliothèque des regards
- Penser avec Antoinette Fouque
- Des femmes aux programmes scolaires
- Des femmes en poche
- Jeunes adultes