Célébration
Sonia Rykiel

Depuis sa première robe de femme enceinte et le petit pull court qui l’a immédiatement consacrée reine du tricot aux États-Unis, Sonia Rykiel a inventé mille et un raffinements.
Les coutures à l’envers, les robes sans ourlets, les matières fluides, le velours-éponge, les rayures et les superpositions, les noirs lumineux, les jaunes audacieux, les rouges profonds, c’est elle. Une élégance sensuelle, une mode faite pour le mouvement.

Sonia Rykiel

Sonia Rykiel

Célébration

1968-1988

Prix : 23,50 €

Dessins et textes.

« C’est dans le pli que tout se joue. Comme dans le rêve, il se soulève et puis se cache, se déplisse en soleil, se petit plisse en rond ou se replisse plus serré. On ouvre le cœur du pli, c’est là qu’est le génie. […] La beauté d’un seul pli là où il ne devrait pas être comme la mémoire avec tous les plis d’avant qui se sont posés là en attente. Et puis un pli précis pas un godet ni une fronce qui sont bâtards, qui sont là par hasard. Mais ces plis infinis qui gardent leur mystère, qui s’inclinent comme le pli qu’on porte sur un plateau avec un cachet rouge. » S. R.

  • 1988
  • 64 p.
  • 23,50 €
  • EAN 9782721003782

La Presse en parle

Un livre intimiste, très personnel, émaillé de croquis de sa main qui parle de mode sur un mode très littéraire. Au bout de vingt ans de succès, Sonia Rykiel rappelle qu’elle « est entrée en mode par hasard, parce que mon homme était dans le métier. Moi, j’aurais voulu avoir dix enfants, mais je n’en ai eu que deux ! Et si mon mari avait été architecte, j’aurais été architecte, s’il avait été écrivain, j’aurais sûrement été écrivain ! » Dieu merci, il était dans le chiffon, ce qui nous a permis d’admirer au fil des ans ses 4 000 pulls, « ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait différents ».

Catherine Wrobel, France-Soir, 13 décembre 1988

Bibliographie

Autres éditeurs (bibliographie sélective)

  • Et je la voudrais nue…, Grasset, 1979
  • Collection terminée, Collection interminable, Flammarion, 1994
  • Les Lèvres rouges, Grasset, 1996
  • N’oubliez pas que je joue (avec Judith Perrignon), L’Iconoclaste, 2012.