Une semaine comme une autre
Natalia Baranskaïa

Natalia Baranskaïa (1908-2004) est née à Saint-Pétersbourg, de parents révolutionnaires clandestins. Elle a vécu avec sa mère en Russie. « Nous avons vécu la marée des grands changements et survécu à trois guerres », écrit-elle. En 1943, son mari meurt et elle élève seule ses enfants. Diplômée de philologie, spécialiste de la littérature russe du XVIIIe et de la première moitié du XIXe siècle, elle a été rédactrice dans diverses maisons d’édition et musées littéraires, notamment au musée Pouchkine, écrivain auquel elle a consacré plusieurs essais.

Natalia Baranskaïa

Natalia Baranskaïa

Une semaine comme une autre

et quelques récits

Traduit du russe par Jeanne Rude et Hélène Sinany

Prix : 11,25 €

Ces scènes de la vie quotidienne dans l’Union soviétique des années 1970 sont étrangement proches. Elles viennent témoigner du désir ardent de vivre une autre vie.
Huit récits tout en finesse, en demi-teintes subtiles, chaudes et tendres, qui suivent la courbe des gestes, le rythme des monologues intérieurs… Promenades, rencontres mélancoliques, bonheurs fugitifs ou impossibles ou rêvés seulement. Puis le ton se fait plus ironique, le sourire plus amer, la scène se précise, monde de tous les jours où les amours des jeunes filles sont contrariées, où les projets sont toujours remis, où pointent la fatigue, la solitude, la déception des femmes, l’ennui des hommes, la pesanteur extrême de la bureaucratie, de la hiérarchie au travail, l’agressivité feutrée de la vie conjugale, l’isolement et aussi l’envie d’aller « au bout du monde », de soulever ce poids. Là-bas ? Ici ?

Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter

  • 1976
  • 256 p.
  • 11,25 €
  • EAN 9782721000446

La Presse en parle

Si vous vous intéressez à votre propre vie de femme, mère et individu, si vous avez écouté les débats de télévision sur le dilemme mère au foyer ou femme au travail, vous ne pouvez pas ne pas lire ce livre. Lui aussi en dit long sur le sujet et sur les progrès qui resteraient à faire pour que la femme ne soit pas cet acrobate de l’horaire qu’elle reste dans tous les pays du monde (y compris la Russie soviétique), pour qu’elle ne soit pas, encore et toujours, la plus pauvre, la plus volée.

Michèle Perrein, Votre Beauté, mai 1976