Staboulkash

Prix Jean Macé de la Ligue de l’Enseignement

Victoria Thérame

Victoria Thérame est née à Marseille. Elle a commencé à écrire vers treize ou quatorze ans de petites nouvelles, puis trois romans refusés par les éditeurs Le quatrième, Morbidezza, a été publié chez Julliard en 1960 ; suivent quatre autres romans également refusés. En 1974, les éditions des femmes publient Hosto-blues, rompant ainsi le barrage/censure fait jusque-là par de très nombreux éditeurs. Ce livre qui a connu immédiatement un immense succès l’a fait connaître du grand public. Il a été réédité à de nombreuses reprises depuis sa parution.

Victoria Thérame

Victoria Thérame

Staboulkash

Prix : 12,25 €

Un jour, dans la vie, après des années de patauge, voilà qu’on prend son vol. Jaki, pianiste, compositrice, lave des bagnoles dans un garage. Elle n’arrive pas à faire accepter sa musique. Soudain, un déclic : un clin d’œil, un pilote qui se tue. Regain d’énergie. Le relais du risque à prendre. Jaki rompt avec Babe, puis, s’en va dans la nuit houleuse. Alors surgit un personnage mouillé, peut-être blond. Elle lui emboîte le pas. Désormais, tout se précipite dans la vie de Jaki. Elle découvre le Corsaire Manchot, sorte de grand « café-voilier trois-ponts » amarré… au bord du trottoir. Elle s’y « embarque ». Très vite, elle s’apercevra que l’ennemi vous traque jusque dans vos repaires. Qu’on ne peut jamais « déposer les armes ». Mais pour Jaki, l’arme, c’est sa musique.

« Staboulkash, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Ce soir, je me l’explique mieux : une machine noire qui s’élance et défie la mort. » V.T.

  • 1981
  • 250 p.
  • 12,25 €
  • EAN 9782721002105

La Presse en parle

Les réprouvés de notre société, les marginaux, les artistes deviennent origine de tendresse, de douceur, de fraternité tandis que les représentants de la société bourgeoise, pris au piège de leurs simulacres, disparaissent les uns après les autres, frappés par leurs propres fantasmes. Si le schéma semble banal, le livre de Victoria Thérame ne l’est pas. C’est le chant d’un amour réel, construit dans une langue qui mêle verdeur et poésie pure, traversée d’un immense sourire, celui d’un petit Rimbaud des ténèbres qui ne veut ni de Rimbaud le Glorieux, ni de la Nuit.

Pierre Boudot, La Quinzaine littéraire, 1er novembre 1981

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque

Autres éditeurs (bibliographie sélective)

  • Morbidezza, récit, Julliard, 1960
  • Bastienne, roman, Flammarion, 1984
  • Scorpion, yeux bleus, roman, Ramsay/de Cortanze, 1991
  • Les cerisiers sont descendus prendre le bus, poésie, éd. Océanes, 1996
  • Mademoiselle sème l’amour, roman, éd. Wallada, 2011