Monkey grip
Helen Garner

Helen Garner, romancière, scénariste et journaliste australienne, a reçu pour ce premier roman écrit en 1977 le National Book Council Award. Grand succès de librairie, Monkey Grip a été immédiatement porté à l’écran par Ken Cameron et présenté au festival de Cannes en 1981.

Helen Garner

Monkey grip

Traduit de l’australien par Jean-Jacques Portail

Prix : 18,50 €

« Je ne peux pas. Je n’ai pas envie d’arrêter. J’ai pensé à sa peau, à la façon dont je pouvais sentir sous mes doigts les os de son crâne et à ses yeux fous. Il avait vingt-trois ans à cette époque, et je présumais, dans mon ignorance, qu’il ne pouvait peut-être pas vivre beaucoup plus vieux à cause de la came et de cette dangereuse oisiveté qui lui coulait dans le sang. C’était sans compter avec la volonté de s’accrocher et l’empressement avec lequel j’allais donner tout ce qui m’était demandé. Tout donner en cadeau…
Dépendance de la came, dépendance de l’amour – où est la différence ? Toutes les deux sont mortelles. » H.G.

« Monkey Grip » désigne l’accoutumance, l’impossibilité de rompre. Elle s’applique à Javo, drogué désœuvré, comme à Nora qui l’aime, et cherche à travers ce récit à démonter l’engrenage de cette dépendance. Elle désigne surtout un mode d’existence, dans l’Australie des années 1970, jeunes vivant en communauté, à la recherche d’un plaisir débouchant sur le vide.

Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter

  • 1987
  • 361 p.
  • 18,50 €
  • EAN 9782721003133

La Presse en parle

Ce qui compte, ce qui fait de ce livre à lui seul un grand moment de la littérature australienne, c’est la justesse des sentiments évoqués mais aussi celle du cadre, Carlton, et de l’époque, aux alentours de 1975. […] Cette atmosphère, Helen Garner l’évoque, la ressuscite avec beaucoup de justesse. Mais sa grande réussite est tout autant d’avoir rendu sensible, sans avoir l’air d’y toucher, à sa manière, la rencontre de deux impulsions  incompatibles : celle qui porte à aimer, celle qui mène à détruire, à se détruire.

J.-P. D., Le Monde, 27 février 1988

Bibliographie

Autres éditeurs

  • La Chambre d’amie, Philippe Rey, 2009