L’escalier du bonheur
Victoria Thérame

Victoria Thérame est née à Marseille. Elle a commencé à écrire vers treize ou quatorze ans de petites nouvelles, puis trois romans refusés par les éditeurs Le quatrième, Morbidezza, a été publié chez Julliard en 1960 ; suivent quatre autres romans également refusés. En 1974, les éditions des femmes publient Hosto-blues, rompant ainsi le barrage/censure fait jusque-là par de très nombreux éditeurs. Ce livre qui a connu immédiatement un immense succès l’a fait connaître du grand public. Il a été réédité à de nombreuses reprises depuis sa parution.

Victoria Thérame

Victoria Thérame

L’escalier du bonheur

Prix : 8,25 €

L’escalier du bonheur a été créé au Théâtre de Rennes, en février 1981.

Fifine a des peines sentimentales. Dans l’escalier où elle essaie de vendre ses encyclopédies, les portes restent fermées. Alors sur le palier désert, elle pense à sa vie, tout haut…
Puis elle entend des bruits derrière la porte. Des bruits mal identifiables. Elle commence à imaginer un drame qui se noue, là, et ressemble au sien. Alors, elle parle, parle. D’abord, pour elle seule, ensuite pour sauver cet autre personnage qu’elle se représente derrière cette porte. Désespérée au début, elle retrouve la force lorsqu’il s’agit de venir en aide à l’autre. Parti pris d’optimisme qui veut agir même au travers d’une porte fermée.

« Quand on touche à cette limite du chagrin suprême, tant de choses, tout à coup, s’éclairent autrement!… L’instant où l’on quitte un amour est comme une aube… Vous aimez l’aube ?… Quelquefois je mets le réveil à sonner pour voir l’aube venir à bout de la nuit… » V. T.

  • 1982
  • 62 p.
  • 8,25 €
  • EAN 9782721002204

La Presse en parle

Victoria Thérame vient d’écrire une pièce pour un personnage dont l’action se passe dans une cage d’escalier, devant une porte ouvrant sur un palier plus précisément. C’est sur ce palier que l’héroïne – une démarcheuse en encyclopédies – soliloque et apostrophe les inconnus de derrière le huis, inconnus qui sont, à une exception près, autant de créations de son imagination. Son long monologue ne vise à rien de moindre qu’à – selon la parole de Breton – « dégager cette merveille (on ne peut que l’entrevoir) qui, du côté bonheur, ferait contrepoids au sanglot ».

Le Courrier du Parlement, 1982

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque

Autres éditeurs (bibliographie sélective)

  • Morbidezza, récit, Julliard, 1960
  • Bastienne, roman, Flammarion, 1984
  • Scorpion, yeux bleus, roman, Ramsay/de Cortanze, 1991
  • Les cerisiers sont descendus prendre le bus, poésie, éd. Océanes, 1996
  • Mademoiselle sème l’amour, roman, éd. Wallada, 2011