Le papier peint jaune
Charlotte Perkins Gilman

Charlotte Perkins Gilman (1860 -1935) née à Hartford, dans le Connecticut, a connu une enfance difficile. Publié, en 1892, Le Papier peint jaune suit une période de crise après son premier mariage et la naissance de sa fille. Elle retrouve alors la force d’écrire, d’enseigner, de voyager sans jamais cesser de militer à travers les États-Unis et l’Europe, pour le socialisme et les droits des femmes.

Charlotte Perkins Gilman

Charlotte Perkins Gilman

Le papier peint jaune

Traduit de l’américain par le collectif de traduction des éditions des femmes

Prix : 7 €
Ebook : 4,99 €

Amarrant sa raison entre folie et écriture, l’auteure cherche les preuves de son enfermement dans la forêt des signes que lui renvoie le motif du papier peint. Elle y découvre, métamorphosée, la réalité de son esclavage, et se voit elle-même, prisonnière derrière le dessin déformé en barreaux monstrueux…

« Pendant longtemps, je n’ai pas compris ce qu’était cette forme dérobée derrière le motif, mais maintenant, je suis certaine que c’est une femme.
À la lumière du jour, elle est calme, immobile. J’imagine que c’est le motif qui la bride. C’est si troublant… Et je m’y absorbe des heures…
Parfois, je me dis qu’elles sont des multitudes, parfois qu’elle est seule.
Elle fait le tour en rampant à une vitesse folle, ébranlant chaque motif.
Elle s’immobilise dans les zones de lumière et, dans les zones d’ombre, elle s’agrippe aux barreaux qu’elle secoue avec violence.
Sans fin, elle tente de sortir. Impossible d’échapper à ce dessin ? Il serre à la gorge. » C.P.G.

Ce livre est paru en livre audio lu par Dominique Reymond en mars 2020 dans la collection La Bibliothèque des voix.

  • 1976 (Quatrième édition, 2023)
  • 50 p.
  • 7 €
  • EAN 9782721005502
  • Ebook 4,99 €
  • EAN 9782721012654

La Presse en parle

Nous connaissons toutes des vieilles dames qui racontent avec un sourire triste que leur mari leur a claqué le couvercle du piano sur les doigts le lendemain de leur mariage en disant : « Je n’aime pas la musique. » C’est en pensant à elles qu’il faut lire Le Papier peint jaune, en pensant à toutes les mutilations que les femmes ont subies plus ou moins passivement. Charlotte Perkins Gilman ne se voulait ni féministe ni sociologue. Cette individualiste, soucieuse de modération, a écrit avec Le Papier peint jaune un fantastique plaidoyer pour la libération de l’esprit chez les femmes entre autres

P.R., Elle, 17 janvier 1977