Pierre-Alain Buhler

La Wue, la Mue

Postface d’Anne Roche

Prix : 10,25 €

Le premier et le seul roman écrit en 1980 par l’auteur, à la fois fiction policière et déroute de l’écriture.

« La Wue se déconstruit des textes antérieurs, se les réapproprie, les remonte dans une dynamique autonome. La Mue invente ou cherche une autre façon de dire la mort, la limite. Et de rire. C’est un livre du rire : parce qu’il travaille sur la multiplicité des sens, et le non-sens… Des yeux anonymes épient par des miroirs sans tain des scènes violentes. Des espions écrivent des rapports où le mystère ne se résout pas mais se redouble, où on ne cherche pas à gagner le lecteur mais à le perdre. Mais la Wue, c’est aussi la Mue : dans la débâcle de la lecture et des concepts, s’invente une autre façon de dire la mort, la limite. » A.R.

  • 1983
  • 80 p.
  • 10,25 €
  • EAN 9782721002549

La Presse en parle

Une progression superbe et dilatoire parmi les fondements du langage, un récit taillé à la mine dans le bloc hostile et labyrinthique du sens. Parce que les premiers pas coûtent, ici plus qu’ailleurs, on se piquera au jeu de cette multiplication de sécheresse impitoyable, de sens détourné, de non-sens, d’aliénation. On deviendra complice d’une étonnante tentative de dressage langagier en vue de la déconstruction, comme pour épouser le processus de dégradation physique du « confident ». Avec une annonce pareille, il faut suivre ; pas question de passer.

Marc Baronheid, La Wallonie, 21 octobre 1983