La mer ne déborde jamais
Ana Maria Machado

Née en 1941, Ana Maria Machado, est une des grandes figures des lettres brésiliennes. Militante pour la paix et la démocratie, elle choisira l’exil dans les années soixante et s’installe alors entre Londres et Paris où elle travaille pour Elle et la BBC avant de devenir professeure à la Sorbonne. Elle revient au Brésil en 1972 et obtient un grand succès avec des livres pour enfants. Elle en a écrit plus d’une centaine, traduits dans 17 langues dont le français. Élue à l’Académie des lettres brésiliennes en 2003, elle en a été la présidente de 2011 à 2013. Après cette consécration, Anna Maria Machado élargit son lectorat en abordant le roman tout public.

Ana Maria Machado

Ana Maria Machado

La mer ne déborde jamais

Traduit du portugais (Brésil) par Jane Lessa et Didier Voïta

Prix : 18 €

Liana, jeune journaliste brésilienne installée à Londres, imagine l’histoire d’une peuplade in­dienne depuis le XVIe siècle et l’arrivée des premiers Portugais sur les côtes de l’État d’Espírito Santo où elle passait ses vacances, enfant, dans la maison familiale de sa grand-mère. Les deux lignes du récit s’entrecroisent faisant alterner passé et présent ainsi que différents niveaux de fiction et de langue.
Ana Maria Machado, en évoquant avec mi­nutie le quotidien des différentes époques, éclaire les chemins de la mémoire collective, ignorés par l’Histoire officielle, et reprend la tradition des conteuses. Elle donne aussi à voir les points de vue des Indiens, des femmes, des enfants, celui des Africains, emmenés en esclavage, ou des premiers colonisateurs, contribuant au métissage du futur peuple brésilien, portés par un regard incisif et la force d’une écriture pleinement vivante.

  • 2015
  • 376 p.
  • 18 €
  • EAN 9782721006431

La Presse en parle

«A travers la narratrice, et son roman, c’est le chant du passé qui résonne et éclaire de sa lumière le présent complexe et parfois chaotique d’€™un pays plein de charme et de contradictions. Un présent incarné par son compagnon photographe. L’une agrippée aux racines du passé, l’autre les siennes profondément ancrées dans le présent qu’€™il vit de toutes ses forces, à eux deux, ils donnent une voix à  un pays merveilleux hanté de fantômes et pourtant si viscéralement accroché à la vie».


Marie-Madeleine Rigopoulos, «Cosmopolitaines », France Inter, 22 mars 2015

«Dans La mer ne déborde jamais (Ana Maria Machado) démontre une fois de plus son art de la composition. L’entrelacement de deux intrigues est si finement tricoté, les transitions si soignées, qu’€™on a l’impression que les époques et les temps se répondent».

Florence Noiville, Le Monde, 20 mars 2015

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque