La baisure
Jeanne Hyvrard

Jeanne Hyvrard, née à Paris en 1945, économiste de formation et de profession, a, depuis près de quarante ans, multiplié les œuvres littéraires originales : romans, théories-fictions, récits, essais, poèmes, chansons de geste et même un livret d’opéra.

Jeanne Hyvrard

Jeanne Hyvrard

La baisure

suivi de Que se partagent encore les eaux

Prix : 14,25 €

Face par laquelle deux pains s’accolent dans le four du boulanger, la « baisure » est ici ce qui soude et déchire les corps : corps séparés, hostiles et fusionnels des amants de toujours. Saintes et pèlerins, princesses et conquérants — Mathilde et Guillaume, Aliénor et Louis — mais aussi, dans notre modernité dévastatrice, un homme et une femme, tous et toutes racontent la lutte de la « puissance » et de la « mémoire », l’inextricable affrontement de l’amour et de la haine, de la vie et de la mort. Meurtri, cependant, le corps de vie, corps de nature ou de femme, garde ses capacités de révolte : ainsi l’emporte ou survit la vie, ainsi naissent les mots régénérateurs de la poésie. La Baisure est suivie de son versant d’une vérité encore mythique ou à venir : Que se partagent encore les eaux, poème qui en appelle, cette fois, à la préhistoire et à une autre genèse, à une différence qui ne soit plus mortelle.

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  • 1984
  • 152 p.
  • 14,25 €
  • EAN 9782721002730

La Presse en parle

Il y eut d’abord l’homme et il y eut la femme, selon la Genèse, que l’auteure adopte et adapte dans un beau texte poétique qui complète La Baisure et qui a pour titre : Que se partagent encore les eaux. Il y eut le désir de l’homme et celui de la femme, comme un manque viscéral, comme une soif, tels le sable altéré et l’eau cherchant à travers lui son cheminement. Le désir, parfois, est violence, partagée, acceptée, appelée même. Violence qui peut alors caractériser le destin même du couple… La poésie de Jeanne Hyvrard a quelque chose d’incantatoire et, tout à la fois, de familier qui fait songer à Péguy, quelque chose de biblique également, ce qui ne laisse pas de rendre singulière et, souvent, émouvante, son inspiration.

Maurice Chavardes, Témoignage chrétien, 22-28 avril 1985

Bibliographie

Autres éditeurs (bibliographie sélective)

  • Les Prunes de Cythère, Minuit, 1975
  • Mère la mort, Minuit, 1976
  • Le Corps défunt de la comédie : traité d’économie politique, Le Seuil, 1982
  • Carafe d’eau à volonté, Pleine page, 2006