Journal
Alice James

Alice James (1848-1892), sœur de William, célèbre psychologue, et de Henry, romancier, a été durant toute sa vie entravée dans ses aspirations et ses talents. Son Journal, dont son frère Henry avait détruit une copie, a été conservé à l’insu de sa famille.

Alice James

Alice James

Journal

Traduit de l’américain par Marie Tadié

Coffret
Prix : 15,75 €

Alice James (1848-1892) a tenu son Journal de 1890 à 1892 et l’a dicté, en partie, à Katharine Loring, sa fidèle amie. C’est à cette dernière que l’on doit la sauvegarde du présent texte, écrit à l’insu de la famille. Elle en fit imprimer quatre exemplaires en 1894. Henry James, le frère d’Alice, s’opposa tout d’abord à cette publication et en détruisit une copie. Le journal d’Alice James fut édité pour la première fois aux États-Unis, en 1934.

« Si je prends l’habitude d’écrire des bribes de ce qui se passe, ou plutôt ne se passe pas, je pense que je perdrai peut-être un peu de ce sentiment de solitude et de désolation qui ne me quitte pas. Les circonstances de ma vie me permettant de m’exprimer seulement par monosyllabes, un monologue écrit par cet être très intéressant, moi-même, offrira peut-être des consolations encore inexplorées. Voici donc mon premier journal ! » A. J.

Marie Tadié s’est imposée pour ses traductions en langue française de James Joyce et d’Henry James.

Ce livre est paru en livre audio lu par Isabelle Adjani en 1983, réédité en 2007, dans la collection La Bibliothèque des voix

  • 1983
  • 326 p.
  • En coffret
  • 15,75 €
  • EAN 9782721002594

La Presse en parle

Qu’il soit clair que ce texte est d’un écrivain. L’intelligence et la hauteur des réflexions, la force du caractère, la justesse de l’observation, la qualité du trait, l’ironie, la concision, le brio, éclatent à chaque page. Les mœurs du temps, la société anglaise, les débats politiques sont rapportés par un maître du croquis. […] le sujet de ce journal, c’est le drame d’être douée, ardente, créative et condamnée à l’impuissance. Alice est malade, mais de quoi au juste, avant la dernière année ? N’est-ce pas d’être femme, et donc vouée à un rôle – d’accessoire – qu’elle refuse, sans être de taille à s’en trouver un autre ? Elle se sent tous les possibles. Mais elle est seule.

Laurence Cossé, Le Quotidien de Paris, 27 mars 1984