Femmes de la rive gauche
Shari Benstock

Shari Benstock est professeure d’anglais à l’université de Miami. Elle est connue pour ses publications sur James Joyce et sur les femmes écrivains du vingtième siècle.

Shari Benstock

Femmes de la rive gauche

1900-1940

Traduit de l’américain par Jacqueline Carnaud, Anne-Marie Casu, Marie-Françoise Desmeuzes, Jacqueline Lahana, Martine Laroche, Claire Malroux, Sabine Porte et le collectif de traduction des éditions des femmes.

Prix : 34 €

Femmes de la Rive gauche étudie les contributions à la vie du Paris littéraire entre 1900 et 1940 de grandes Américaines et Anglaises, telles que Djuna Barnes, Natalie Barney, Sylvia Beach, Caresse Crosby, Nancy Cunard, Hilda Doolittle, Janet Flanner, Anaïs Nin, Jean Rhys, Gertrude Stein, Edith Wharton… Écrivains, éditeurs, libraires, journalistes, tenant salon au cœur du Paris culturel, elles ont nourri de leur énergie créatrice originale le grand mouvement de la modernité. Cet essai, qui considère à la fois l’histoire littéraire et la littérature, écrit la face cachée du tissu culturel, explore la richesse d’une écriture que le modernisme a tenté de nier….

« Au lieu d’intersection de la vie et de l’art, au croisement de la mémoire et de l’histoire, à la confluence du mythe et de la biographie… j’ai retrouvé les traces de celles qui ont nourri de leur force et de leur intelligence le grand mouvement culturel moderniste. » S. B.

  • 1987
  • 500 p.
  • 34 €
  • EAN 9782721003300

La Presse en parle

Lesbiennes ou non, toutes ces femmes sont considérées comme des marginales et leurs destins restent flous. Pour enfin les connaître toutes, comprendre leurs relations et leurs activités, le livre touffu de Shari Benstock (500 pages dont 60 de notes et de bibliographie) est un document précieux : un ouvrage de référence intelligent, précis et de lecture passionnante – même s’il est recommandé de ne pas tenter de l’« engloutir » en quelques heures, – une somme qui invite à la réflexion et à la discussion. […]
Ces « exclues du modernisme », ces grandes absentes, sont enfin, ensemble, objet d’étude : une « annexe » particulièrement bien venue à une histoire littéraire oublieuse des femmes.

Josyane Savigneau, Le Monde, 29 mai 1987