De la lecture
Virginia Woolf

Virginia Woolf (1882-1941), génie de la littérature britannique, est l’autrice d’une œuvre majeure dont le modernisme ne cesse de surprendre. Également critique et éditrice, elle navigue au cœur du cercle intellectuel du Bloomsbury Group et fonde en 1917, avec Leonard Woolf, sa propre maison d’édition : the Hogarth Press. Grâce à elle, le couple édite et imprime leurs œuvres, dont en 1925 Mrs Dalloway. Célèbre pour son écriture expérimentale et sa technique du flux de conscience, Virginia Woolf marque aussi les mémoires pour son humour intelligent et son engagement pacifiste.

Virginia Woolf

Virginia Woolf

De la lecture

suivi de De la critique

Préface et traduction de Sylvie Durastanti

Prix : 12,25 €
Ebook : 8,99 €

Ces deux textes reflètent toutes les facettes de l’œuvre d’essayiste de Virginia Woolf.

De veine très lyrique, De la lecture est tout en digressions, en chassés croisés passé-présent, lieux d’écriture et lieux de lecture. Un va et vient constant — qui passe par le regard de Virginia Woolf entre le livre, la manière de le lire, le paysage autour d’elle — tisse une matière qui s’enrichit, dans laquelle elle puise une vue toujours neuve sur le monde.

De la critique, le deuxième essai, est quant à lui écrit dans un style violemment  polémique. « Debout à la fenêtre, le regard plongeant dans le jardin, j’entendais le doux murmure de tous ces livres vivants emplir la pièce. Mer profonde, en vérité, que le passé, marée destinée à nous entraîner et nous engloutir. » V. W.

  • 1989
  • 121 p.
  • 12,25 €
  • EAN 9782721003584
  • Ebook 8,99 €
  • EAN 9782721011183

La Presse en parle

Deux courts essais récemment publiés, De la lecture et De la critique, montrent comment les livres, « fruits d’innombrables vies », sont jugés et nécessairement maltraités par un personnage dont Virginia Woolf propose qu’il soit remplacé sans tarder par deux employés compétents : l’Étripeur, chargé du résumé, et le Priseur qui accolerait un tampon ou un obèle suivant le cas ; en effet, débordé par un perpétuel déluge de nouveaux ouvrages, l’esprit du critique est « aussi incapable, d’éprouver une impression neuve ou de rendre un jugement impartial qu’un vieux bout de buvard traînant sur le comptoir d’un bureau de poste ». Face à lui, l’écrivain, tel « un monstre hybride, contraint à se pavaner et à faire mille singeries », est l’objet des risées du public.

Christine Jordis, Le Monde, 5 janvier 1990

Bibliographie