Darlinghissima
Janet Flanner

Janet Flanner (1892-1978) est née à Indianapolis. Pendant cinquante ans, elle a écrit pour le New Yorker sa « Lettre de Paris ». Par ses chroniques sur la vie culturelle et politique française et pour l’ensemble de son œuvre, elle a reçu de nombreuses distinctions. Elle a été élue membre de l’American Institute of Arts and Letters et promue au rang d’officier de la Légion d’Honneur en 1972.

Janet Flanner

Janet Flanner

Darlinghissima

Lettres à une amie : 1944-1975

Traduit de l’américain par Catherine Pigeaire

Édition et commentaire de Natalia Danesi Murray

Prix : 31 €

« Darlinghissima » est le surnom inventé par Janet Flanner pour son amie Natalia, journaliste et éditrice italienne émigrée à New York. C’est sous ce titre que Natalia Danesi Murray a choisi de présenter cette sélection des lettres que Janet lui écrivit depuis leur rencontre, en 1944, jusqu’à sa mort, en 1978. L’intelligence aiguë, la curiosité insatiable, la finesse d’écriture qui ont fait la réputation du grand reporter Flanner ne sont pas absentes de ces lettres où défilent tous les événements marquants de l’après-guerre, saisis ici sur le vif.

Janet Flanner en profite également pour saisir le portrait — allègre ou féroce — de ses propres amis : Ernest Hemingway, Tennessee Williams, Ezra Pound, Françoise Sagan, Truman Capote…
Darlinghissima est aussi et surtout le remarquable autoportrait d’une inconnue prénommée Janet, celle qui est restée jusqu’au bout une petite fille de quakers texans, profondément admirative de cette culture européenne qu’incarne la Romaine Natalia.

Natalia Danesi Murray (1901- 1994) est née à Rome. Dans les années 1920, elle émigre à New York. Son amitié avec Janet Flanner débute en 1940. Après la Libération, devenue éditrice et journaliste, elle travaille pour les deux grandes maisons d’édition italiennes Mondadori et Rizzoli. Elle est décorée de l’Ordre républicain italien du mérite.

  • 1988
  • 505 p.
  • 31 €
  • EAN 9782721003614

La Presse en parle

Janet Flanner est née épistolière, comme d’autres naissent peintre ou pianiste. Elle aime tellement les lettres que, en 1940, quand elle rencontre la « femme de sa vie », la journaliste italienne Natalia Danesi-Murray, elle ne cesse d’envoyer missive sur missive à celle qu’elle a surnommée « Darlinghissima ». Et c’est sous ce titre de Darlinghissima que Natalia a choisi de faire paraître un choix de ces lettres. […] Janet Flanner aura aimé sa « Darlinghissima » jusqu’à son dernier souffle. La fidélité se serait-elle réfugiée à Lesbos ? À lire cette correspondance, on ne peut que répondre par l’affirmative…

Jean Chalon, Le Figaro, 2 janvier 1989