Vénus à la chaîne
Marjorie Rosen

Marjorie Rosen est journaliste, critique et scénariste. Elle vit à New York où elle est professeure titulaire de journalisme et de cinéma à Lehman College CUNY. Elle a travaillé pour le New York Times Magazine (1998-2001) et pour le magazine People (1990-1996). Elle est l’auteure de quatre livres dont Vénus à la chaîne (Popcorn Venus: Women, Movies, & the American Dream) qui a été le premier livre à explorer la relation entre les femmes à l’écran et hors écran.

Marjorie Rosen

Marjorie Rosen

Vénus à la chaîne

Traduit de l’américain par Aline Dupont et Nicole Rougier

Prix : 7,25 €

C’est la fascination qu’elle a éprouvée devant les images de femmes projetées sur les écrans, qui a donné à Marjorie Rosen le désir d’écrire Vénus à la chaîne. Pour interroger et analyser le rapport des femmes au cinéma, d’un bout à l’autre de la chaîne. Hollywood produit, au gré des exigences de l’idéologie du capital, des modèles (vamp des années folles, femme fatale des années de crise, héroïne au grand cœur des années de guerre, créature de rêve des années 1950…) auxquels s’identifier. Images issues des fantasmes et du pouvoir masculin. Qui divisent entre elles les femmes pour mieux régner. Qui exploitent les corps des femmes pour les sacrer objets sexuels à exhiber, à vendre. Qui censurent à coup de happy end la réalité de leur oppression quotidienne, et celle aussi de leurs révoltes, de leurs désirs différents. Des femmes ont commencé à soulever ce poids, cette emprise, et à parler, à écrire, à éditer, à filmer aussi. C’est à partir de ce travail collectif que le livre se lit.

  • 1976 (Illustré)
  • 384 p.
  • 7,25 €
  • EAN 9782721000576

La Presse en parle

Pourtant qu’est-ce que l’imagerie populaire moderne a fait de la Star si ce n’est une déesse qui détient tous les atouts et qui rate scrupuleusement son passage parmi les humains. À travers l’étude de ces ratures, Vénus à la chaîne, le livre de Marjorie Rosen, est un compte rendu, presque scientifique, de l’image appauvrissante de la femme à travers le principal miroir d’une société aux mains des hommes : le cinéma américain et Hollywood, véritable usine à rêves ne renvoyant que des produits stéréotypés d’usage courant, sans rapport avec les aspirations et les revendications des femmes depuis la fin de l’ère victorienne.

L.D., Le Cinématographe, 1976