Les Pères criminels
Barbara Kavemann

Barbara Kavemann, née en 1949, est chercheure en sciences sociales ; elle a travaillé également au Centre des femmes à Berlin et a participé à la création des premiers refuges pour femmes battues en Allemagne.

Ingrid Lohstöter

Ingrid Lohstöter, née en 1950, est avocate, spécialisée dans la défense des droits des femmes.

Barbara Kavemann et Ingrid Lohstöter

Les Pères criminels

Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Prix : 19 €

L’inimaginable se produit autour de nous et personne ne veut l’admettre : des pères, beaucoup de pères abusent de leurs enfants, le plus souvent des petites filles, au lieu de les aimer. Elles en seront blessées à vie. L’entourage immédiat de l’enfant n’entend pas ses signaux, ses appels au secours. Il ne les comprend pas ou ne veut pas les comprendre. La terreur quotidienne reste à l’état brut, le traumatisme durera tout au long de la vie. Et le silence qui recouvre cet abus laisse liberté d’action aux coupables. Selon un préjugé assez répandu, ce seraient les jeunes filles qui provoqueraient des hommes plus âgés, incapables de résister aux assauts érotiques des petites Lolita. Ce préjugé s’est vu doté d’une légitimation scientifique et certains psychothérapeutes préfèrent rejeter dans le domaine de l’imaginaire une réalité qu’ils ne veulent affronter.

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  • 1985
  • 182 p.
  • 19 €
  • EAN 9782721002815

La Presse en parle

La lecture de cet ouvrage, après les quatre précédents, fait l’effet d’une douche froide ! La famille n’est pas ce lieu idéal, une source de richesse et de bonheur qui réponde aux besoins affectifs, moraux et régule la violence de la société. Elle est aussi souvent lieu de violence et en particulier de violence sexuelle, même dans les « bonnes » familles ! On s’y sert de l’autre (conjoint et enfant) moins pour toujours combler son besoin d’aimer et d’être aimé que pour jouir, sans égard pour le désir de l’autre : les viols y sont fréquents. […] Les auteurs sont des militantes féministes qui se refusent au doute. Foin des hypocrisies pédophiles prétendument douces et éducatrices. Comme le croit une « éducation sexuelle » dont la famille s’arroge le pouvoir, c’est moins contre les étrangers qu’il faut mettre en garde les fillettes (de 6 à 16 ans) que contre leur père.

L’École des parents, mars 1986