Collectif de femmes italiennes

L’aparole électorale

Traduit de l’italien par le collectif de traduction des éditions des femmes

Prix : 9,50 €

Femmes du collectif : Bianca Maria Frabotta, Giuletta Ascoli, Adèle Cambria, Lidia Menapace, Annalisa Fierro, Gloria Guasti, Lu Leone, Elvira Banotti, Silvia Silvani, Lina Mangiacapra, Lidia Campagnano, Lia Migale.

« Sommes-nous la moitié du ciel ou voulons-nous la moitié du gâteau ?…
Les élections étaient finies depuis peu en Italie. Elles laissaient derrière elles une déception sensible […], un déchaînement de polémiques acerbes et amères… une fois encore, les femmes étaient mises en accusation…
Il ne s’agit pas d’un livre dont le propos aurait été de représenter dans son ensemble la réalité féministe nationale ou encore le débat complet relancé pour les élections dans tous les collectifs féministes […] toutes les camarades appelées à y participer devaient s’efforcer de raconter une histoire politique en choisissant les temps, les modes et les chronologies qu’elles préféraient. »

  • 1978
  • 300 p.
  • 9,50 €
  • EAN 9782721001160

La Presse en parle

La Parola elettorale élargit l’analyse à l’ensemble des problèmes politiques que rencontrent les femmes et foisonne de réflexions subtiles sur les relations entre les femmes et les partis politiques de gauche : « J’avais cessé de suivre le contenu de la discussion, d’en prévoir les résultats actifs, de les juger ; instinctivement, je suivais au contraire la façon de s’exprimer des camarades, leurs dynamiques absolument incommunicables dans cette situation. J’étais donc objectivement improductive, apolitique, en un mot femme. » Comment éviter et les dangers du néoinstitutionnalisme, et les risques de chute dans l’irrationnel ? Elles disent le besoin de faire partie des structures politiques existantes, et, en même temps, « le mode social masculin transforme mon énergie en rôle », écrit l’une d’elles.

Geneviève Brisac, Le Monde diplomatique, avril 1980