La femme pacifique
Margarete Mitscherlich

Docteure en médecine et psychanalyste, Margarete Mitscherlich (1917-2012) était membre de l’Institut Sigmund Freud de Francfort-sur-le Main. Son livre Le Deuil impossible écrit avec son mari, a créé l’événement lors de sa parution en Allemagne en 1967 car il abordait la question de culpabilité des Allemands quant au nazisme et son refoulement collectif après la guerre.

Margarete Mitscherlich

Margarete Mitscherlich

La femme pacifique

Étude psychanalytique de l'agressivité selon le sexe

Traduit de l’allemand par Sylvie Ponsard

Prix : 19 €

Comment se fait-il que la guerre et la violence soient presque exclusivement une affaire d’hommes ? Est-il concevable que seule une moitié de l’humanité ait des tendances destructrices ? Pour Margarete Mitscherlich, rien ne permet d’affirmer que les femmes soient par nature pacifiques. Il s’agit alors de dévoiler quelques-uns des mécanismes par lesquels celles-ci élaborent, canalisent, détournent ou refoulent l’agressivité qu’elles portent en elles au même titre que les hommes. Au travers d’exemples tirés de sa pratique clinique quotidienne, Margarete Mitscherlich mène une réflexion éminemment personnelle, unissant dans une vision synthétique conflit individuel et manifestations collectives de l’agressivité selon le sexe.

« Si l’homme […] ne peut pas – voire ne veut pas – changer, alors c’est à la femme de se décider à troubler le jeu si bien rôdé entre la jouissance masculine de l’agression et de la destruction et la joie féminine de la soumission et du sacrifice. » M.M.

Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter

  • 1988
  • 293 p.
  • 19 €
  • EAN 9782721003607

La Presse en parle

Le dernier essai de Margarete Mitscherlich, La Femme pacifique, pose, à travers de nombreuses études (l’une d’elles, excellente, s’intitule : « L’antisémitisme, une maladie d’homme ? »), la question suivante : que faire pour que l’homme refrène les pulsions destructrices qui le conduisent à s’anéantir et à mettre en péril la vie? À la violence masculine ne pourrait- on opposer le pacifisme féminin? Même si elle admet que nous en savons encore trop peu sur ce qui fait la différence psychique si profonde entre les hommes et les femmes et sur ce qui rend si souvent insurmontables leurs difficultés à se comprendre et à vivre ensemble, Margarete Mitscherlich ne tient pas à bercer ses lectrices de faux espoirs : il existe chez la femme un potentiel agressif aussi redoutable que chez l’homme.

Roland Jaccard, Le Monde, 29 avril 1988

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque

Autres éditeurs

  • Le Deuil impossible : les fondements du comportement collectif (en collaboration avec Alexander Mitscherlich), Payot, 1972
  • L’Amour, la Haine et l’Agression, Payot, 1975