De la différence des sexes en économie politique
Nancy Folbre

Nancy Folbre est professeure d’économie à l’université Amherst de Massachusetts. Particulièrement intéressée par la politique familiale et sociale, elle a travaillé pendant quinze ans avec le Center for Popular Economics et a siégé à l’lnternational Association for Feminist Economics. Ses articles ont été publiés dans de nombreuses revues d’économie, de développement et démographie et de féminisme. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages : The War on the Poor (1996), The New Field Guide to the US Economy (1995), Who Pays for the Kids – Gender and the Strucutres of Constraint (1994).

Nancy Folbre

De la différence des sexes
en économie politique

Traduit de l’américain par Edith Ochs, avec la collaboration de Larry Cohen

Prix : 18,50 €

Nancy Folbre s’intéresse à la part disproportionnée de travail non marchand que les femmes assument en même temps que leur travail rémunéré. Bien qu’il représente près de la moitié du travail accompli par les femmes et qu’il constitue la base de l’économie marchande, il n’est pas comptabilisé dans le PNB. Le travail de prise en charge des autres, des enfants et des personnes âgées notamment, n’est pas marchand mais affectif car il est lié à l’altruisme, à la réciprocité et à la responsabilité. Peu rémunéré, il est imposé aux femmes par le biais des normes sociales qui provoquent des discriminations. Faut-il que les femmes se masculinisent en n’accomplissant plus ce travail ? Doivent-elles se mettre à le marchander afin qu’il soit revalorisé ? Avec humour et amour, Nancy Folbre analyse les enjeux économiques des rapports de force sociaux entre les sexes et la structure du pouvoir économique.

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  • 1998
  • 240 p.
  • 18,50 €
  • EAN 9782721004680

La Presse en parle

L’auteure décrit les conflits entre intérêts de classe, de sexe et d’âge, dans le cadre d’une société patriarcale où les hommes ont traditionnellement pu tirer profit du travail des femmes et des enfants. Elle analyse, par exemple, l’évolution historique de la famille occidentale, en montrant comment l’augmentation des coûts de l’éducation des enfants et la diminution du pouvoir des pères tendent à diminuer la natalité et incitent certains hommes à fuir ces charges nouvelles sans contrepartie, en abandonnant femmes et enfants, les livrant ainsi à la pauvreté.

Catherine Sofer, Le Monde diplomatique, février 1998