Conscience des femmes, monde de l’homme
Sheila Rowbotham

Sheila Rowbotham, née en 1943, est historienne. Professeure d’histoire du genre et d’histoire du travail à l’université de Manchester, elle a milité pendant dix ans dans le mouvement socialiste anglais, et a fait partie du comité de rédaction du journal The Black Dwarf. Elle est l’auteure de nombreux livres et articles sur le mouvement des femmes et sur Alexandra Kollontaï. Elle a été élue à la Royal Society of Arts en 2004.

Sheila Rowbotham

Conscience des femmes,
monde de l'homme

Traduit de l’anglais par Françoise Ducrocq

Prix : 7,25 €

Dans la première partie de son essai, Sheila Rowbotham dit très concrètement à partir de son expérience personnelle, qui est aussi celle de toute la génération d’avant 1968, comment elle a pris conscience de son oppression et commencé à lutter. Du maquillage aux rêves, de la mode au militantisme, dans un monde créé par les hommes et pour l’homme, les femmes ont compris qu’elles étaient exclues, reléguées dans les rôles de mères et d’épouses, envers des rôles masculins dominants.

Elle approfondit ensuite cette analyse dans la seconde partie en montrant la fonction particulière des rôles « féminins » dans le système capitaliste. Par le sous-paiement des emplois, le non-paiement du travail domestique et la reproduction qu’elles assurent, les femmes sont exploitées économiquement, idéologiquement et sexuellement. Et si cette situation prouve que le pouvoir capitaliste et le pouvoir masculins sont liés, c’est bien contre elle que les femmes se sont mises à lutter ensemble.

Ce livre est vendu exclusivement à la librairie Des femmes

  • 1978
  • 224 p.
  • 7,25 €
  • EAN 9782721001870

La Presse en parle

L’histoire de la prise de conscience par une femme de sa « condition féminine » et de ce que celle-ci a d’inacceptable dans un monde fait par les hommes et dominé par eux. Elle découvre vite que cette prise de conscience prend une forme collective ; de psychosociologique elle devient politique. Car, à distance du féminisme traditionnel qui se réfère encore à l’homme en revendiquant l’égalité avec lui, en état de méfiance et de rupture avec l’idéologie marxiste et la lutte des classes qui est encore une lutte d’hommes, c’est quelque chose de fondamentalement différent que les femmes appellent et commencent d’inventer.

Y. F., Le Monde diplomatique, septembre 1976

Bibliographie

Autres éditeurs

  • Féminisme et Révolution, Payot, 1972.