Femmes de l’enfance à la vieillesse
Ilse Bing

Ilse Bing (1899-1998) commence à faire de la photographie en Allemagne lorsqu’elle étudie l’histoire de l’art. En 1929, elle abandonne l’université et fait de sa passion un métier.
Elle s’installe à Paris en 1931, où elle est considérée comme une des pionnières de la photographie moderne, avant d’être reconnue internationalement. En 1937, elle se marie avec le pianiste et musicologue Konrad Wolff. Après une brève période d’internement, elle trouve refuge à New York en 1941, où elle reprend son travail de photographe. En 1957, elle abandonne le noir et le blanc pour se consacrer exclusivement à la couleur. Elle est « redécouverte » en 1976 et expose dans plusieurs pays.

Ilse Bing

Ilse Bing

Femmes
de l'enfance à la vieillesse

1929-1955

Préface de Gisèle Freund

Prix : 39 €

« Aujourd’hui, l’histoire de la photographie ne pourra plus se passer de son nom. Son œuvre fait partie du petit groupe des grands artistes des années trente qui ont su donner à la photographie l’aura d’une création artistique. » G. F.

« Comme les enfants sont trop souvent jugés sur le modèle des adultes, les femmes sont trop souvent évaluées sur le modèle des hommes. L’intention de mon livre est de mettre en lumière, aussi clairement que possible, dans son esprit, ses activités, ses relations avec le monde entier, l’être humain peut être représenté et symbolisé par la femme. » I. B.

  • 1982
  • 86 p.
  • 39 €
  • EAN 9782721002358

La Presse en parle

Les photographies d’Ilse Bing rassemblées dans ce livre prouvent une fois de plus que les seules photos qui nous touchent vraiment, aujourd’hui, sont celles qui relèvent de la photographie comme art impur. La photographie comme geste pur esthétique, aussi sublime soit-elle, celle qui s’expose au nom du beau, de la composition, etc., ne parvient plus vraiment à nous émouvoir s’il ne s’y mêle, en plus, ce quelque chose d’impur qui est venu troubler l’acte photographique et dont l’image continue à porter l’empreinte. Il y a dans ces photos d’Ilse Bing (je pense tout particulièrement à : Susanna s’en va ; Annie allongée ; Renata à 11 ans) quelque chose d’une émotion autobiographique qui fait qu’elles nous touchent comme si elles concernaient directement notre propre passé : je ne vois pas de meilleur compliment à leur faire.

Alain Bergala, Cahiers du Cinéma, avril 1983